Un accord pour le rapatriement volontaire [des réfugiés] à partir d’avril a été adopté lors d’une récente rencontre entre des responsables des deux pays et l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) qui s’est tenue à Brazzaville, la capitale du Congo.
Une déclaration publiée après la rencontre explique que d’ici avril, le niveau de la rivière Oubangui, qui sépare les deux Congos, sera suffisamment élevé pour permettre la navigation des gros bateaux nécessaires à l’opération.
« Pour que ce retour puisse se faire, nous avons besoin que tout le monde fasse un effort, » a déclaré Germaine Bationo, représentante adjointe du HCR en RDC.
« Nous pensons ici tout particulièrement aux donateurs, qu’ils appartiennent au secteur humanitaire ou à celui du développement. Nous les invitons à nous rejoindre et à investir dans la province d’Equateur [en RDC] où des affrontements inter-communautaires dûs aux conflits concernant les ressources ont provoqué un exode massif vers la fin de 2009 de façon à garantir la durabilité du retour des réfugiés, » a t-elle ajouté.
Le début du rapatriement volontaire avait été prévu pour avril 2011, mais a été retardé pour des raisons de logistique et de sécurité.
Durant la rencontre de Brazzaville, les responsables de RDC ont indiqué que les conditions de paix et de sécurité s’étaient améliorées dans la province d’Equateur, une condition préalable qui, selon le HCR, est considérée par 80 pour cent des réfugiés comme essentielle pour accepter de regagner leur pays.
Parmi ceux qui avaient fui l’Equateur, quelque 11 000 réfugiés sont déjà revenus du Congo et de la République centrafricaine, a dit l’Agence, en ajoutant qu’environ 100 000 personnes déplacées à l’intérieur de la RDC étaient également rentrées chez elles.
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