Le gouvernement, avec le soutien des Nations Unies et d’organisations non gouvernementales (ONG), a examiné plus de 8 000 enfants âgés de moins de cinq ans sur tout le territoire entre fin mai et mi-juin. Dans la région d’Agadez, au nord, seuls des centres urbains ont pu être visités, en raison de l’insécurité dans la zone.
Sans intervention immédiate, la situation va probablement se détériorer encore davantage avant les récoltes de septembre, selon le gouvernement. Ci-dessous figurent certains des résultats les plus importants de l’enquête :
Âge et sexe : A l’exception de Diffa, dans le reste du pays les enfants âgés de moins de trois ans sont deux fois plus affectés par la malnutrition aigüe que les enfants plus âgés (21,7 pour cent, contre 9,5 pour cent). Les garçons sont plus nombreux que les filles à être malnutris.
Mortalité : Le taux dépasse un décès pour 10 000 enfants par jour mais il reste en-dessous des seuils d’urgence déterminés par la communauté humanitaire, établis à deux décès pour 10 000 enfants chaque jour – à l’exception de la région de Zinder. Le taux relativement faible de mortalité pourrait ne pas refléter la gravité de la crise nutritionnelle en raison de l’épuisement en cours des stocks alimentaires.
Sous-nutrition chronique : Comme en 2009, près de la moitié des enfants du Niger souffrent de sous-nutrition chronique et manquent des nutriments essentiels pour leur croissance. Dans la région de Zinder, six enfants sur 10 ne mangent pas assez quotidiennement pour pouvoir maintenir une activité physique normale. A Niamey, la capitale, 17 pour cent des enfants souffrent de sous-nutrition. Au niveau national, un cinquième des enfants examinés est touché par la sous-nutrition chronique sévère.
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