En marge du sommet du G8 à St-Petersbourg, en Russie, le Forum des peuples qui se tenait au Mali a vivement critiqué les institutions internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), et exigé la réduction immédiate de la dette des pays en voie de développement.
Venues pour la plupart d’Afrique, mais aussi d’Europe et d’Amérique de Nord, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées pendant trois jours à Gao, une ville située aux confins du Mali, à plus de 1000 kms de la capitale, Bamako.
« Ce monde est injuste », a déclaré Coumba Diallo, une vieille maraîchère de la Guinée, après avoir assisté à une conférence sur la privatisation et la dette.
« J’ai appris ici que nos dirigeants ne sont pas libres. Ils ont des maîtres ailleurs qui leur donnent des directives… », a-t-elle ajouté sans cacher son mécontentement.
Cette année, la cinquième édition du Sommet des peuples a principalement abordé les sujets de la dette et de la privatisation, tout en accordant une attention particulière à l’immigration, aux organismes génétiquement modifiés (OGM) et aux conflits.
« Il faut éliminer les OGM en Afrique », a déclaré Tamadaho Emilie Atchaca, Présidente du Cercle d’auto-promotion pour le développement durable (CADD) du Bénin. « Avec leur introduction, on va perdre nos semences et les occidentaux auront la mainmise sur nos semences ».
Quant à Mme Barry Aminata Touré, Présidente de la Coalition des alternatives africaines dettes et développement (CAD-Mali), elle a déclaré : « Nous refusons de servir de dépotoir pour le reste du monde. Nous réclamons des règles internationales justes pour un commerce équitable ».
« La communauté internationale devrait reconnaître notre droit à maintenir, protéger et développer notre production alimentaire en respect de la diversité de nos cultures et de nos produits ».
Et les récentes mesures prises par les pays européens pour lutter contre l’immigration clandestine ont également été vivement critiquées au forum.
« Comment accepter que ces hommes et femmes qui émigrent pour subvenir aux besoins de leur famille soient considérées comme des ‘dangers’ dans les pays d’accueil », s’interrogent les expulsés maliens dans une déclaration.
Enfin, dans une déclaration finale, les participants ont réclamé « la suppression du FMI et de la Banque Mondiale et la création de nouvelles institutions contrôlées démocratiquement par les Etats et les citoyens ».
L’allègement de la dette est aussi une question à laquelle il faut trouver une réponse urgente, a noté le Forum. La dette des pays en voie de développement doit être annulée totalement et de manière inconditionnelle, car elle empêche de réaliser des investissements productifs dans les services sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’assainissement des eaux.
Et en dépit de l’engagement pris en 2005 par les pays du G8 d’annuler la dette des trente-cinq pays les plus pauvres du globe, seuls 17 pays ont été visés par cette mesure, selon les participants au Forum des peuples.
Mais à Gao, tous les participants veulent croire en leur slogan : « Tous ensemble pour construire un monde juste et solidaire ».
Venues pour la plupart d’Afrique, mais aussi d’Europe et d’Amérique de Nord, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées pendant trois jours à Gao, une ville située aux confins du Mali, à plus de 1000 kms de la capitale, Bamako.
« Ce monde est injuste », a déclaré Coumba Diallo, une vieille maraîchère de la Guinée, après avoir assisté à une conférence sur la privatisation et la dette.
« J’ai appris ici que nos dirigeants ne sont pas libres. Ils ont des maîtres ailleurs qui leur donnent des directives… », a-t-elle ajouté sans cacher son mécontentement.
Cette année, la cinquième édition du Sommet des peuples a principalement abordé les sujets de la dette et de la privatisation, tout en accordant une attention particulière à l’immigration, aux organismes génétiquement modifiés (OGM) et aux conflits.
« Il faut éliminer les OGM en Afrique », a déclaré Tamadaho Emilie Atchaca, Présidente du Cercle d’auto-promotion pour le développement durable (CADD) du Bénin. « Avec leur introduction, on va perdre nos semences et les occidentaux auront la mainmise sur nos semences ».
Quant à Mme Barry Aminata Touré, Présidente de la Coalition des alternatives africaines dettes et développement (CAD-Mali), elle a déclaré : « Nous refusons de servir de dépotoir pour le reste du monde. Nous réclamons des règles internationales justes pour un commerce équitable ».
« La communauté internationale devrait reconnaître notre droit à maintenir, protéger et développer notre production alimentaire en respect de la diversité de nos cultures et de nos produits ».
Et les récentes mesures prises par les pays européens pour lutter contre l’immigration clandestine ont également été vivement critiquées au forum.
« Comment accepter que ces hommes et femmes qui émigrent pour subvenir aux besoins de leur famille soient considérées comme des ‘dangers’ dans les pays d’accueil », s’interrogent les expulsés maliens dans une déclaration.
Enfin, dans une déclaration finale, les participants ont réclamé « la suppression du FMI et de la Banque Mondiale et la création de nouvelles institutions contrôlées démocratiquement par les Etats et les citoyens ».
L’allègement de la dette est aussi une question à laquelle il faut trouver une réponse urgente, a noté le Forum. La dette des pays en voie de développement doit être annulée totalement et de manière inconditionnelle, car elle empêche de réaliser des investissements productifs dans les services sociaux de base tels que l’éducation, la santé et l’assainissement des eaux.
Et en dépit de l’engagement pris en 2005 par les pays du G8 d’annuler la dette des trente-cinq pays les plus pauvres du globe, seuls 17 pays ont été visés par cette mesure, selon les participants au Forum des peuples.
Mais à Gao, tous les participants veulent croire en leur slogan : « Tous ensemble pour construire un monde juste et solidaire ».
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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