accusé d'avoir aidé à planifier le génocide de 1994, demeure à Nairobi sous
la protection de ressortissants kenyans influents, a rapporté Reuters. Selon
ce bulletin, le millionnaire hutu en exil, Félicien Kabuga, vivait à Nairobi
et le Kenya devrait l'arrêter. "S'il existait une véritable coopération avec
le gouvernement kenyan, Kabuga pourrait être facilement arrêté, car les
autorités kenyanes savent où il se trouve," selon les propos d'un officiel
rwandais cité par Reuters. Il a déclaré que l'Organisation de sécurité
extérieure (ESO) du Rwanda détenait, entre autres preuves, des
enregistrements d'appels téléphoniques donnés par Kabuga à Nairobi à des
membres de sa famille résidant à Bruxelles. "Il est déplorable que certains
pays, les voisins du Rwanda, et même ceux qui se disent nos amis continuent
de faire montre de peu ou voire aucune coopération pour retrouver et
extrader des suspects de génocide notoires qui ont trouvé refuge dans ces
pays," a déclaré à Reuters le ministre rwandais de la justice, Jean de Dieu
Mucyo.
Le ministre kenyan des affaires étrangères, Chris Obure a quant à lui,
déclaré que son gouvernement ignorait que Kabuga vivait au Kenya. "Le
gouvernement serait prêt à coopérer pour extrader Félicien Kabuga si une
telle demande est formulée et si l'on peut prouver que le suspect se trouve
dans notre juridiction," a indiqué M. Obure à des journalistes à Nairobi.
Kabuga est l'un des 13 Rwandais cités cette année parmi les suspects
essentiels par le Département d'Etat américain qui a offert des récompenses
allant jusqu'à 5 millions de dollars en échange d'informations permettant
d'aboutir à son arrestation.
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