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Pluies torrentielles et inondations dans la capitale

Des pluies torrentielles se sont abattues sur N’djamena, la capitale tchadienne, causant des inondations graves qui ont coupé du centre-ville certaines zones de la banlieue.

Des maisons effondrées, des rues inondées et de profondes flaques d’eaux stagnantes sont visibles dans l’ensemble de la capitale désertique, située à basse altitude.

Le bilan immédiat des victimes n’a pas été communiqué par le gouvernement.

Selon Ngarmbatina Carmelle Sou IV, le ministre des Affaires sociales et de la Famille, le gouvernement fera son possible pour aider les personnes touchées. « Ce que j’ai vu m’a perturbé », a déclaré le ministre.

« Apporter notre soutien [aux populations] fait partie de notre mandat. Nous devons nous mettre au travail pour offrir une assistance à nos frères et à nos sœurs ».

Amriguebe, une banlieue de N’djamena où, selon les habitants, le système d’évacuation le plus rudimentaire n’a jamais été installé, compte parmi les zones les plus touchées.

« Nous attendons l’aide du gouvernement tchadien. Heureusement, nous avions déjà évacué nos femmes et nos enfants », a déclaré un habitant d’Amriguebe, le 6 août.

Carnekke Sou IV a déjà fait état d’une recrudescence des maladies hydriques et du cholera dans la ville, et a prévenu qu’une augmentation des cas de paludisme était à prévoir.

On ne dispose d’aucune statistique précise sur les conséquences sanitaires de ces pluies, toutefois le personnel de l’hôpital central de N’djamena a indiqué qu’il avait reçu un nombre anormalement élevé de patients, et que les services hospitaliers étaient déjà bondés de patients souffrant de diarrhée grave, de déshydratation et de paludisme.

Le président tchadien Idriss Déby Itno s’est également rendu dans certaines zones inondées de la capitale et s’est engagé à ce que son gouvernement déploie davantage d’efforts pour creuser des canaux d’évacuation.

Le service national de météorologie tchadien a déclaré dans une communication que le Tchad risquait de « graves inondations » cette année. Selon l’agence, le climat et les précipitations observés dans la région sont cycliques.

Des inondations graves ont été observées pour la dernière fois au Tchad en 1988 et 1998.

dd/nr/aj/nh/nr


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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