Les cas de paludisme et de diarrhée sont en nette diminution chez les réfugiés soudanais de la région de Sam Ouandja, au Nord-est de la République Centrafricaine (RCA), mais de nombreux cas de malnutrition et d’anémie continuent d’être détectés, surtout chez les enfants, ont rapporté des agences humanitaires.
Les réfugiés soudanais, dont le nombre serait supérieur à 2 600 – d’après le recensement du 16 août du Humanitarian and Development Partnership Team en RCA – ont commencé à arriver à Sam Ouandja en mai, bon nombre d’entre eux ayant marché une dizaine de jours après leur départ de Daffak, au Sud-Darfour. Tous ces réfugiés ont été accueillis par les autorités locales.
La ministre centrafricaine des Affaires sociales et une délégation de la Commission nationale pour les réfugiés se sont rendues à Sam Ouandja pour marquer la volonté du gouvernement de venir en aide aux réfugiés soudanais.
Depuis lors, plusieurs agences des Nations Unies (ONU) et organisations non-gouvernementales ont fourni de la nourriture, une assistance médicale, de l’eau, des abris, une école et d’autres produits de première nécessité aux réfugiés, parmi lesquels on compte 1 508 enfants.
Entre temps, Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies a annoncé une modification du projet de résolution autorisant la présence des Nations Unies dans la région et dans le Tchad voisin.
A cet effet, M. Ban suggère que l’Union européenne fournisse une force militaire et que l’ONU se charge de la formation de la police et les civils dans des domaines tels que les droits de l’homme et de l’état de droit.
La mission proposée, qui serait coordonnée par un chef de mission, désigné par les Nations Unies, et par le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, serait déployée dans le département d’Ennedi Est et les régions de Wadi Fira, Ouaddai et Salamat, au Tchad, ainsi que dans la préfecture de Vakaga et le nord-est de la préfecture du Haute-Kotto, en RCA.
Dans un rapport adressé au Conseil de sécurité, M. Ban a indiqué que la situation humanitaire dans l’est du Tchad et dans le nord-est de la RCA ne « s’est pas améliorée, depuis le mois de février, que plus de 400 000 réfugiés et déplacés internes ont fui les combats et que quelque 700 000 autres ont été affectés par l’insécurité dans les communautés d’accueil.
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