Le Conseil a établi la MINURSO en 1991 pour mettre en oeuvre un plan de règlement entre le Maroc et le Front POLISARIO, qui lutte pour l'indépendance de l'ancienne colonie espagnole. Le plan de règlement permettrait à la population du Sahara occidental de décider, grâce à un référendum, si le territoire doit devenir indépendant ou s'il doit continuer à faire partie du Maroc. « En dépit des intenses préparatifs, les conditions pour organiser le référendum n'ont jamais été atteintes », souligne 'Les Nouvelles de l'ONU'.
Le problème majeur a été l'absence d'accord sur l'identification des personnes éligibles pour voter lors du référendum. Dans son dernier rapport sur la situation, M. Annan a exprimé l'espoir que le Conseil déciderait dans les meilleurs délais « comment il compte procéder en ce qui concerne l'avenir du processus de paix au Sahara occidental », a rappelé 'Les Nouvelles de l'ONU'.
Dans un autre rapport au Conseil, M. Annan a présenté quatre options pour sortir de l'impasse: selon la première, l'ONU pourrait une fois de plus recommencer à tenter d'appliquer le plan de règlement de 1988, mais sans exiger l'assentiment du POLISARIO et du Maroc avant qu'une décision ne puisse être prise. Selon la deuxième option, James Baker III, l'Envoyé personnel de M. Annan, pourrait entreprendre de réviser le projet d'accord-cadre, qui le présenterait ensuite aux parties comme non-négociable. La troisième option propose que le Conseil demande à M. Baker, d'examiner une dernière fois avec les parties intéressées si oui ou non elles seraient disposées à envisager la possibilité de diviser le territoire. Enfin, la quatrième option suggère que le Conseil de sécurité puisse mettre fin aux activités de la MINURSO étant donné l'absence de progrès.
"Nous ne pouvons accepter aucune partition de nos provinces du Sahara », aurait déclaré le chef de la diplomatie marocaine, Mohammed Benaissa, cité mardi par l'agence de presse marocaine.
Parallèlement, le porte-parole de l'ONU, Fred Eckhard, a réfuté mardi des articles des médias informant que M. Baker a fait savoir qu'il allait démissionner si le Conseil ne lui donne pas de mandat pour réviser le projet d'accord-cadre, a encore rapporté 'Les Nouvelles de l'ONU'.
M. Eckhard a souligné que M. Baker est « favorable à toute option lui donnant un mandat clair et qui aurait l'appui du Conseil de sécurité. Il est d'avis que quelle que soit l'option choisie par le Conseil de sécurité, celle-ci devrait donner au Secrétaire-Général et à son Envoyé personnel une autorité suffisante pour tenter de régler le conflit de longue date autour du Sahara occidental ».
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