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La situation en matière des droits de l'homme est encore sérieuse, soutient l'envoyé de l'ONU

Des détentions massives des opposants politiques se sont produites depuis mars en Guinée équatoriale, a indiqué mardi un fonctionnaire de l'ONU. Gustavo Gallon Giraldo, ancien enquêteur spécial de l'ONU sur la Guinée équatoriale, a déclaré dans un communiqué que la situation en matière des droits de l'homme dans le pays « demeure sérieuse » et devait faire l'objet d'une étroite surveillance.

La Commission des droits de l'homme a mis fin au mandat de M. Gallon il y a une semaine. Elle a décidé « d'encourager le gouvernement de la Guinée équatoriale à mettre en oeuvre un plan national d'action en matière des droits de l'homme » et a appelé à une assistance à ce pays d'Afrique centrale.

Un représentant de la Guinée équatoriale a informé la commission « qu'au cours des dernières années, il n'y avait pas eu de disparitions ou d'arrestations pour motif politique, de détentions arbitraires, d'enlèvements politiques, de violence ethnique ou de discrimination contre des groupes ethniques, et que le système politique avait été transformé ».

M. Gallon a indiqué, cependant : "La commission a endossé des faits et des déclarations qui sont en contradiction avec la réalité, comme celle affirmant que le gouvernement de la Guinée équatoriale a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ou la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale. La Guinée équatoriale n'est pas partie à ces traités ».

Il a souligné qu'avant que la fin de son mandat soit annoncée, les autorités en Guinée équatoriale avaient accepté qu'une mission dirigée par le Représentant spécial visite les prisonniers politiques au début du mois de mai. « La mission doit être effectuée sans délais, éventuellement par les Rapporteurs spéciaux en fonction des thèmes appropriés », a-t-il suggéré.

Avant que la commission examine la situation en Guinée équatoriale, il y a avait des avis divergeants quant à la nécessité ou non de continuer la tâche du Représentant spécial de l'ONU d'informer sur les droits de l'homme dans le pays. Les pays africains membres de la Commission, présidés par le Nigéria, lui ont demandé de résilié le mandat de M. Gallon, et ont affirmé que la situation s'était améliorée.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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