"Les principales questions discutées par le secrétariat étaient reliées aux mécanismes opérationnels, aux lignes de communication avec toutes les parties prenantes, aux mécanismes de présentation de rapports et au traitement de l’information reçue", indique la MONUC dans une déclaration publiée jeudi. "Conformément au programme de mise en œuvre de l’accord de Pretoria, le secrétariat a déjà reçu une quantité importante d’information de la part des signataires".
Le secrétariat comprend deux représentants des Nations Unies et quatre fonctionnaires du Gouvernement sud-africain.
"Je crois qu’il y aura quelques propositions concrètes [du secrétariat] pour faciliter le travail de la MONUC, qui doit impérativement continuer à assurer la vérification sur le terrain et poursuivre le programme de désarmement et de démobilisation des groupes armés [dans l’est de la RDC]", a expliqué l’ambassadeur Amos Namanga Ngongi, Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la RDC, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, mercredi.
L’accord de Pretoria a été signé le 30 juillet dans la capitale administrative de l’Afrique du Sud, par le président de la RDC, Joseph Kabila, et par le président rwandais, Paul Kagame. Selon l’entente conclue, la RDC doit regrouper et extrader environ 12 000 miliciens Hutu, tenus généralement responsables de la perpétration du génocide de 1994, au Rwanda, et qui se cacheraient, dit-on, sur le territoire de la RDC. Cette action doit en principe commencer moins d’un mois après le 30 juillet, et être suivie 15 jours plus tard par le retrait des 30 000 soldats se trouvant actuellement en RDC. Le retrait rwandais est destiné à être achevé en une période de moins de 45 jours.
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