"Nous ne pouvons pas céder au terrorisme," a déclaré à IRIN M. Baregensabe.
Mercredi, les Forces nationales de libération-Parti de libération du peuple Hutu (FNL-Palipehutu), la seule faction rebelle n'ayant pas adhéré au processus de pays au Burundi, a menacé de tuer M. Mtamwana. Ce dernier avait accusé les rebelles d'avoir assassiné Michael Courtney, le nonce apostolique à Bujumbura. Courtney est décédé des suites d'une embuscade à 50 km au sud de la capitale, Bujumbura.
Ces menaces de mort contre monseigneur Ntamwana ne sont pas les premières, a dit à IRIN Baregensabe, mais ce sont les premières menaces diffusées à la radio. "Cela ne nous empêchera pas d'effectuer notre mission apostolique, nous serons peut-être plus vigilants qu'avant," a-t-il dit avant de préciser que depuis l'assassinat du prédécesseur de M. Ntamwana, l'archevêque Joachim Ruhuna, en 1996, tous les évêques étaient protégés.
Dans une conférence de presse vendredi, le ministre burundais des affaires étrangères Terence Sinunguruza a rappelé qu'il était du devoir du gouvernement de protéger les citoyens, notamment ceux qui étaient menacés.
Le porte-parole du FNL-Palipehutu, Pasteur Habimana, a dit à IRIN jeudi que le mouvement n'avait rien contre l'église catholique. "Nous sommes seulement contre Ntamwana, à titre individuel, car il nous a accusés sans preuves au lieu d'attendre les résultats de l'enquête," a-t-il dit.
Le FNL-Palipehutu a rejeté toutes responsabilités dans le meurtre de Courtney.
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