Près d’un quart de la population nigérienne est atteinte de bilharziose, une maladie parasitaire qui s’attrape dans les eaux souillées des rivières, a révélé une nouvelle étude du ministère nigérien de la Santé.
Quelque trois millions de Nigériens, sur les 13,4 millions que compte le pays, sont atteints de schistosomiase, une infection parasitaire dont les premiers symptômes se manifestent par des éruptions cutanées et de la fièvre. L’infection chronique peut entraîner des maladies urinaires, vésicales, hépatiques, pulmonaires, intestinales, mais peut également affecter le système nerveux.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les maladies parasitaires sont endémiques dans les régions où les systèmes de distribution d’eau et d’assainissement sont quasi inexistants et où les conditions d’habitation sont mauvaises.
Le Niger, vaste pays enclavé situé au sud du Sahara, a le plus petit nombre de puits par habitant au monde.
Quatre Nigériens sur cinq vivent à la campagne où au moins 40 pour cent d’entre eux dépendent des puits pour se procurer de l’eau et font leurs besoins dans la brousse.
En collaboration avec l’organisation non gouvernementale basée en Grande Bretagne Schistosomiasis Control Initiative (SCI), les autorités nigériennes ont dit répondre au problème en construisant à Niamey un nouveau laboratoire dédié à ces maladies et en distribuant des médicaments pour guérir les patients.
D’après l’OMS, ces maladies parasitaires menacent près d’un milliard de personnes dans le monde, un sixième de la population mondiale.
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