« Les gens croient à tort que parce qu’il y a une période de calme, nous pouvons commencer à envisager un processus de développement, ce qui est très difficile à faire alors qu’ils sont sous occupation », a déclaré Pablo Recalde lors d’une conférence de presse à Dubaï le 9 décembre.
« Cette dernière opération a de nouveau fait [prendre conscience aux gens] que nous devons nous tenir prêts et que nous devons maintenir l’aide humanitaire », a-t-il dit à IRIN. « Ces types de flambées de violence… sont maintenant systémiques. Tant qu’il n’y aura pas de solution définitive au problème du peuple palestinien, la situation connaîtra des hauts et des bas ».
Alors que près de 1 000 familles ont perdu leur maison durant les huit jours de frappes aériennes sur Gaza en novembre, M. Recalde a affirmé qu’il n’y avait pas eu de forte diminution de la sécurité alimentaire à Gaza. Même en temps normal, 40 pour cent des habitants de Gaza n’ont pas un accès régulier à la nourriture et dépendent de l’aide pour survivre, a-t-il déclaré. Les entrées et les sorties dans la bande de Gaza – pour ses 1,6 million d’habitants comme pour le commerce et l’aide humanitaire – sont contrôlées par ses voisins, l’Égypte et Israël.
Le PAM a besoin de 2 millions de dollars par mois pour les programmes alimentaires destinés à la bande de Gaza ; mais leur financement a diminué de près d’un tiers depuis l’an dernier.
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