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Un amendement pour mettre fin au licenciement lié au VIH

A worker in a coal mine belonging to Maamba Collieries, the largest coal producer in Zambia, 2 March 2007. Mining analyst Thom Kamwendo told local media recently that many lives could be improved if the earnings from the country's mineral deposits were in Manoocher Deghati/IRIN
Workers in a coal mine, Zambia
Le gouvernement botswanais a fait passer un amendement à sa Loi du Travail qui mettra fin au licenciement fondé sur l’orientation sexuelle d’une personne ou sur son statut VIH, mais les groupes de défense des droits humains estiment que la législation doit aller plus loin.

Des organisations de la société civile au Botswana ont salué cette avancée mais ont dit qu’une législation destinée à protéger les droits des personnes vivant avec le VIH était nécessaire.

Dans un communiqué, le Réseau botswanais sur l’éthique, la loi et le VIH/SIDA (Botswana Network on Ethics, Law and HIV/AIDS, BONELA) a dit qu’il disposait de preuves montrant que certains employeurs avaient utilisé le VIH comme motif de licenciement, et a accueilli l’amendement à la Loi du Travail comme « un geste progressiste de la part du gouvernement, qui va probablement supprimer la stigmatisation et la discrimination sur le lieu de travail ».

Les groupes de droits humains ont noté que la « tolérance et l’acceptation des minorités sexuelles garantira l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien – essentiel pour que le Botswana atteigne… son objectif de zéro nouvelle infection en 2016 ».

Gadzani Mhotsha, secrétaire général de la Fédération botswanaise des syndicats (Botswana Federation of Trade Unions, BFTU), a dit a IRIN/PlusNews : « Même si nous considérons cet amendement comme un pas dans la bonne direction, pour nous, il n’est pas assez exhaustif pour gérer les problèmes sérieux du VIH sur le lieu de travail… Le meilleur moyen de traiter… avec les [employeurs] est de venir avec une législation complète sur une question – pas des amendements fragmentaires ».

Dikeledi Dingake, conseiller juridique de BONELA, a dit dans un communiqué qu’une loi du Travail spécifique au VIH devrait être adoptée. « La loi du Travail sur le VIH/SIDA, telle qu’envisagée par BONELA, devrait accorder une importance à des questions d’arrangements raisonnables pour ceux qui sont séropositifs, garantissant qu’ils ont un environnement sécurisé et un soutien pour accéder au traitement, aux soins et au soutien ».

La société civile a également appelé le gouvernement à édicter des lois interdisant aux employeurs du secteur privé de dépister pour le VIH les candidats à l'emploi et, en conséquence, de les disqualifier en cas de résultat positif.

« Cette pratique est non seulement discriminatoire mais écarte des personnes productives qui pourraient contribuer de manière significative au développement du pays », a dit M. Dingake.

Le Comité d’experts de l’Organisation internationale du travail (ILO) a noté dans un récent rapport sur la législation du travail au Botswana que la Loi du Travail amendée « interdit seulement la discrimination pour ce qui est de la fin des contrats d’emploi ».

« Le Comité espère que le gouvernement saisira cette opportunité pour inclure des dispositions plus complètes afin d’interdire la discrimination directe et indirecte dans l’emploi et l’activité, y compris, dans le cadre du recrutement et de la sélection, tous les termes et conditions d’emploi et de formation ».

vss/ks/he/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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