« Des propriétés curatives pour l’une des maladies les plus mortelles au monde pourraient se trouver dans des éponges, des vers aquatiques et autres créatures des fonds marins », a dit une publication interne de l’University of Central Florida (UCF) suite à l’examen d’échantillons récoltés au large des côtes de Floride, aux Etats-Unis, avec l’aide du Harbor branch oceanographic Institute à Fort Pierce, en Floride.
« Jusqu’à maintenant, nous avons un taux élevé de plus de 10 pour cent », a dit Debopam Chakrabarti, professeur de biologie moléculaire et de microbiologie à l’UCF, qui dirige la recherche. Il s’est montré « assez enthousiaste de [l’aspect] prometteur du projet » mais a prévenu que « des promesses initiales ne se matérialisent pas toujours » par des médicaments utilisables.
M. Chakrabarti a passé plus de 20 ans à chercher des traitements contre cette maladie transmise par les moustiques et s’est intéressé au potentiel biologique largement inexploré de l’océan parce que « les médicaments [actuels] deviennent de moins en moins efficaces et [le paludisme] continue à tuer », a-t-il dit à IRIN.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, quelque 3,3 milliards de personnes – soit la moitié de la population de la planète – sont exposées au risque de paludisme et environ un million de personnes y succombent chaque année.
tdm/he/ail
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions