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Les pires endroits pour être mère

Aminetou Gemoul with her daughter and 18-month grand-daughter. In August, the little girl was tested for severe malnutrition thanks to her grand-mother, and has now almost completely recovered. Nima village, near Kaédi, Southern Mauritania, November 2009 Anne-Isabelle Leclercq/IRIN
Huit des 10 derniers pays de l’Index annuel des mères de Save the Children, qui a réalisé un classement des meilleurs et des pires endroits pour être mère, se situent en Afrique sub-saharienne, selon l’organisation non gouvernementale (ONG).

Les 10 derniers pays sont l’Afghanistan, le Niger, le Tchad, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Mali, le Soudan, l’Erythrée et la Guinée équatoriale ; alors que la Norvège, l’Australie, l’Islande et la Suède se situent en tête.

Au Niger, une femme sur sept meurt durant la grossesse ou l’accouchement, une femme sur huit en Afghanistan et en Sierra Leone; alors que le risque est d’un sur 25 000 en Grèce et d’un sur 47 600 en Islande.

« Les problèmes autour de la santé maternelle et néonatale ont été soulevés depuis des années, mais il reste encore tellement de choses à faire », a dit à IRIN depuis le Mali Houleyemata Diarra, conseillère régionale pour la santé néonatale pour l’Afrique à Save the Children. « Il n’y a pas assez d’accompagnants qualifiés pendant les naissances, et les gouvernements ne prennent pas en compte là où les travailleurs médicaux sont nécessaires – dans les communautés ».

Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, plus de la moitié des naissances ont lieu à domicile, sans la présence d’accompagnants médicaux qualifiés, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Save the Children demande aux gouvernements et aux donateurs d’accorder la priorité à la constitution d’un effectif de travailleuses sanitaires pour exercer dans leurs communautés et dans les cliniques locales.

Ces travailleuses devraient être motivées par une meilleure formation, un meilleur salaire et un meilleur soutien pour une évolution de carrière, selon l’ONG.

Il est coûteux de former un médecin ou de faire fonctionner un hôpital, mais le coût pour donner une formation de base aux travailleurs sanitaires communautaires – diagnostiquer et traiter des maladies fréquentes de la petite enfance, organiser des vaccinations et promouvoir une bonne nutrition et de bons soins néonataux – n’a pas besoin d’être exorbitant, selon Save the Children.

Au Bangladesh, l’ONG a constaté que le fait de fournir aux travailleuses sanitaires communautaires six semaines de formation de terrain et une éducation formelle faisait chuter d’un tiers la mortalité infantile dans les régions touchées.

« Il existe de nombreux modèle de cela qui fonctionnent bien dans le monde », a dit Mme Diarra de Save the Children. « Les pays africains ont besoin de suivre ces exemples ».

aj/cb/sk/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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