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Le gouvernement de la RDC appelle les réfugiés à rentrer chez eux

A group of indigenous people outside a hut in the forest of Impfondo. Impfondo is located at least 800 km north of the capital Brazzaville. Communities living in remote areas often lack access to social services such as healthcare are often left out in di Laudes Martial Mbon/IRIN
La République démocratique du Congo (RDC) a appelé ses citoyens ayant récemment fuit les affrontements interethniques dans la province de l’Equateur, dans l’ouest de la RDC, pour trouver refuge en République du Congo (Congo), à rentrer chez eux, assurant que le calme était revenu dans leurs villages.

« Les gens devraient pouvoir rentrer chez eux car nous avons arrêté plus de 100 insurgés qui semaient la terreur et tuaient la population à Dongo » a précisé Lambert Mende, porte parole du gouvernement.

Le gouvernement, a-t-il affirmé à IRIN, a rétabli la situation en déployant des forces de police à Dongo et autour des villages où les affrontements entre Munzaya et Enyele ont récemment fait 47 morts.

70 pour cent des civils qui ont traversé la rivière Oubangui pour rejoindre le Congo étaient des femmes et des enfants, a rapporté l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, UNHCR. Ils ont fuit les affrontements générés par des litiges fonciers et des désaccords sur la question de la pêche, dans une région à 300km au nord de Mbandaka, capitale de la Province de l’Equateur.

D’après l'UNHCR et le gouvernement du Congo, leur nombre a augmenté pour passer de 16 000 il y a une semaine, à environ 21 800.

« Les réfugiés ont globalement arrêté de traverser la frontière dès qu’il a été fait état de l’intervention des militaires de RDC à Dongo pour mettre fin aux attaques armées des Enyele, qui semblent s'être organisés en milices » a dit l'UNHCR dans un communiqué.

Cependant, le 9 novembre dernier, le personnel de l'UNHCR au Congo pouvait toujours voir la fumée s’échapper des maisons brûlées de l’autre côté de la rivière.

La plupart des réfugiés étaient des Munzaya et ils ont trouvé refuge dans des villages entre les districts de Betou et d’Impfondo dans le nord du Congo. Ils ont affirmé que les hommes Enyele se déplaçaient d’une maison à l’autre à Dongo, pillant, violant et tuant la population civile.

« Les réfugiés… ont exprimé le souhait de ne pas être rapatriés en RDC pour le moment, bien que leur gouvernement ait assuré avoir rétabli la sécurité » a dit Francesca Fontanini, porte parole de l'UNHCR.

Les affrontements à Dongo ont commencé en mars.

On compte aussi des personnes déplacées

« Nous parlons aujourd’hui d’environ 22 000 réfugiés [au Congo] mais il y a aussi environ 30 000 personnes déplacées dans d’autres villages de RDC » a précisé Mme Fontanini à IRIN.

« La plupart vivent dans des bâtiments publics qui [font office] de centres de transit où nous avons démarré les distributions de denrées non alimentaires, de tentes et de soins d’urgence grâce à une clinique mobile », a-t-elle ajouté.

Parmi les réfugiés, plus de 20 sont arrivés au Congo avec des blessures par balles. Neuf des plus sévèrement blessés ont été transportés par l'UNHCR à l’hôpital d’Impfondo, y compris une fillette de 11 ans dont la jambe droite a dû être amputée.

M. Mende a dit que le gouvernement faisait tout pour assurer la reprise des activités normales de pêche à Dongo. Les autorités locales de l’Equateur avaient auparavant dit que le dialogue entre les communautés avait été initié.

Plus de 200 maisons ont été brûlées dans l’attaque des Munzaya en mars dernier, contraignant au moins 1 200 personnes à prendre la fuite vers le Congo en traversant la rivière Oubangui.

ei/eo/cb/cp

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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