« Sans la MINUL, nous aurions des problèmes au Liberia », a dit Augustin William, un électricien de la capitale, Monrovia, à IRIN. « Elle ne peut pas quitter le pays maintenant, car son départ pourrait déclencher une nouvelle série de conflits ».
La MINUL a été créée en 2003 afin de superviser la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin a la guerre civile au cours de laquelle quelque 150 000 Libériens ont trouvé la mort et 850 000 ont été déplacés.
D’après Kingston Kolleh, photographe commercial à Monrovia, « la sécurité n’est pas encore au point. Certaines sections de l’armée ne sont pas encore fonctionnelles... Les forces libériennes et la MINUL doivent encore former l’armée nationale et la police et déployer plus de personnel de sécurité aux frontières avant que la MINUL ne puisse quitter le pays ».
Parmi d’autres tâches, le personnel de la MINUL a notamment assuré la sécurité des édifices gouvernementaux stratégiques, aidé le gouvernement à restructurer les forces militaires et la police et développé un programme de formation pour les policiers.
Wilson Denis, vendeur de journaux, a estimé quant à lui que la MINUL pouvait quitter le pays : « Le Liberia n’a plus besoin de la MINUL... Les Casques bleus ne font plus grand-chose... Quand il y a [des violences], ils ne se rendent plus sur place, mais envoient plutôt des agents de la police nationale pour gérer la situation ».
Selon le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, la MINUL conservera 8 000 hommes sur le terrain jusqu’aux élections de 2011. Par la suite, le retrait des troupes s’accélérera.
Au plus fort de la Mission, en mars 2006, quelque 15 000 Casques bleus étaient déployés dans l’ensemble du pays.
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