Dans la région Somali, en Éthiopie, les taux de malnutrition ont atteint des niveaux critiques, selon une récente évaluation du bureau régional pour la santé.
Menée dans sept woredas (divisions administratives) en avril et en mai, l’étude a découvert des taux de malnutrition aiguë oscillant entre 14,5 et 21,9 pour cent. Un taux supérieur à 15 pour cent reflète une situation d’urgence, soulignait-elle.
Le taux le plus élevé – 21,9 pour cent – a été enregistré dans la woreda de Degehabur, dans la zone de Degehabur. Cinq autres woredas de la région dépassent également le seuil d’urgence.
L’évaluation a indiqué que de graves pénuries d’eau, un accès difficile à l’eau potable, une faible couverture immunitaire, un taux de morbidité élevé chez les enfants et une dépendance envers l’aide alimentaire ont aggravé la situation. Les mécanismes de survie des ménages ont également été affaiblis par des années de sécheresse.
Les conclusions indiquent que les taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans sont élevés dans les woredas de Degehabur et de Bokh.
« La situation est critique dans les woredas de Bokh et de Degehabur et sérieuse dans celles de Kelafo, Hamero, Bare et Ayisha. À Filtu, elle a été qualifiée de ‘mauvaise’, à la limite de ‘sérieuse’ », a indiqué le Bureau pour la Coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans son bulletin humanitaire hebdomadaire.
Le bureau pour la santé estime que la faiblesse des pluies « Gu » en 2009 pourrait aggraver encore plus les problèmes actuels de sécurité alimentaire et les conditions nutritionnelles et sanitaires dans la région. Les pluies « Gu » tombent pendant la longue saison humide, qui s’étale généralement de mars à mai.
« Dans les zones pastorales, les faibles précipitations obtenues pendant la saison des pluies « Gu » annoncent une saison sèche, entre les mois de juillet et septembre, particulièrement difficile », a annoncé le réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET) le 24 juin dernier.
Le bureau a recommandé la reprise immédiate de la distribution de rations complètes d’aide alimentaire pour les populations ciblées de la région. Il a également proposé le renforcement de programmes alimentaires supplémentaires.
tw/eo/mw/gd/ail
Menée dans sept woredas (divisions administratives) en avril et en mai, l’étude a découvert des taux de malnutrition aiguë oscillant entre 14,5 et 21,9 pour cent. Un taux supérieur à 15 pour cent reflète une situation d’urgence, soulignait-elle.
Le taux le plus élevé – 21,9 pour cent – a été enregistré dans la woreda de Degehabur, dans la zone de Degehabur. Cinq autres woredas de la région dépassent également le seuil d’urgence.
L’évaluation a indiqué que de graves pénuries d’eau, un accès difficile à l’eau potable, une faible couverture immunitaire, un taux de morbidité élevé chez les enfants et une dépendance envers l’aide alimentaire ont aggravé la situation. Les mécanismes de survie des ménages ont également été affaiblis par des années de sécheresse.
Les conclusions indiquent que les taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans sont élevés dans les woredas de Degehabur et de Bokh.
« La situation est critique dans les woredas de Bokh et de Degehabur et sérieuse dans celles de Kelafo, Hamero, Bare et Ayisha. À Filtu, elle a été qualifiée de ‘mauvaise’, à la limite de ‘sérieuse’ », a indiqué le Bureau pour la Coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) dans son bulletin humanitaire hebdomadaire.
Le bureau pour la santé estime que la faiblesse des pluies « Gu » en 2009 pourrait aggraver encore plus les problèmes actuels de sécurité alimentaire et les conditions nutritionnelles et sanitaires dans la région. Les pluies « Gu » tombent pendant la longue saison humide, qui s’étale généralement de mars à mai.
« Dans les zones pastorales, les faibles précipitations obtenues pendant la saison des pluies « Gu » annoncent une saison sèche, entre les mois de juillet et septembre, particulièrement difficile », a annoncé le réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET) le 24 juin dernier.
Le bureau a recommandé la reprise immédiate de la distribution de rations complètes d’aide alimentaire pour les populations ciblées de la région. Il a également proposé le renforcement de programmes alimentaires supplémentaires.
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