Doudou Sara Guiry, une fillette de 14 ans originaire du Cameroun, a un bébé de deux ans. Elle est tombée enceinte à l’âge de 11 ans, lorsque le directeur d’école chez qui elle vivait l’a violée. L’adolescente se trouvait parmi les quelque 200 victimes de viol qui se sont réunies récemment à Yaoundé, la capitale, à l’occasion du lancement d’une campagne contre le viol et l’inceste.
« Il y a cinq ans, mes parents m’ont laissé partir avec un inconnu qui disait vouloir une fille qu’il enverrait à l’école et qui en retour aiderait sa femme à veiller sur ses enfants.
« Une fois chez lui, j’ai attendu un an avant de commencer les études dans l’école qu’il dirigeait.
« Un soir, alors que sa femme s’était absentée, il m’a soustraite de la chambre que je partageais avec ses enfants et m’a entraînée de force dans sa chambre. Il s’est mis à me violer après m’avoir ligoté les mains et bandé la bouche avec une étoffe.
« J’avais moins de 11 ans et ne comprenais pas ce qui se passait. Mais je ressentais des douleurs.
« Pendant un an, il a continué à me violer et je n’en ai parlé à personne car, à chaque fois, il menaçait de me tuer si je parlais.
« Dès que mon ventre a commencé à grossir, je me suis rendue à l’hôpital où j’ai appris que j’étais enceinte. J’ai dû tout raconter à mes parents. Ils étaient très choqués. Mais mon violeur a tout nié en bloc.
« Mon grand-frère a porté plainte. Pendant le procès, mon agresseur m’a demandé en mariage. J’ai dit au juge que je n’épouserais jamais mon violeur.
« Finalement, il a été condamné à 10 ans de prison. Mais il a été libéré trois mois après, sans que je ne sache trop pourquoi. Cette histoire a bouleversé ma vie ».
rk/np/cb/nh/ail
« Il y a cinq ans, mes parents m’ont laissé partir avec un inconnu qui disait vouloir une fille qu’il enverrait à l’école et qui en retour aiderait sa femme à veiller sur ses enfants.
« Une fois chez lui, j’ai attendu un an avant de commencer les études dans l’école qu’il dirigeait.
« Un soir, alors que sa femme s’était absentée, il m’a soustraite de la chambre que je partageais avec ses enfants et m’a entraînée de force dans sa chambre. Il s’est mis à me violer après m’avoir ligoté les mains et bandé la bouche avec une étoffe.
« J’avais moins de 11 ans et ne comprenais pas ce qui se passait. Mais je ressentais des douleurs.
« Pendant un an, il a continué à me violer et je n’en ai parlé à personne car, à chaque fois, il menaçait de me tuer si je parlais.
« Dès que mon ventre a commencé à grossir, je me suis rendue à l’hôpital où j’ai appris que j’étais enceinte. J’ai dû tout raconter à mes parents. Ils étaient très choqués. Mais mon violeur a tout nié en bloc.
« Mon grand-frère a porté plainte. Pendant le procès, mon agresseur m’a demandé en mariage. J’ai dit au juge que je n’épouserais jamais mon violeur.
« Finalement, il a été condamné à 10 ans de prison. Mais il a été libéré trois mois après, sans que je ne sache trop pourquoi. Cette histoire a bouleversé ma vie ».
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This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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