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L'UE promet une aide de plusieurs millions de dollars américains à la Côte d'Ivoire

[Cote d'Ivoire] Marius Djebibotty, left and Cisse Aboubacar, right. Both have been displaced from their homes in the north and are eking out an existence in the slums of Abidjan. [Date picture taken: 11/26/2005] Pauline Bax/IRIN
Marius Djebibotty, left, and Cisse Aboubacar far right
L’Union européenne va d’octroyer une aide de 100 millions euros – soit 126 millions dollars américains – pour accompagner le processus de paix et financer notamment des projets d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et de santé en faveur des populations les plus vulnérables, ont déclaré jeudi les autorités.

Cette aide fait de la l’UE le plus important bailleurs de fonds de la Côte d’Ivoire.

A l’issue de la rencontre à Bruxelles, en Belgique, entre le Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny et le Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire, M. Louis Michel, l’UE a annoncé la décision de débloquer 40 millions d’Euros pour une aide humanitaire d’urgence.

« Le Premier ministre a attiré notre attention sur la nécessité d’être aux côtés de la Côte d’Ivoire et de son gouvernement, de répondre à des urgences, aux problèmes humanitaires immédiats comme l’eau », a déclaré à la presse M. Michel, avant d’ajouter que « l’afflux de 1,5 millions de personnes à Abidjan, la capitale économique, a nécessairement des effets néfastes ».
Selon un représentant de la délégation de l’UE à Abidjan, le montant total de l’aide mise à la disposition de la Côte d’Ivoire s’élève à près de 100 millions d’Euros. Ces fonds sont destinés à financer divers programmes dans les secteurs de l’éducation, de la bonne gouvernance, de la réinsertion des ex-combattants, et de l’identification.

Toutefois, les fonds destinés aux programmes de désarmement et d’identification ne seront débloqués que lorsque ces opérations démarreront, a-t-il ajouté.

Depuis le début de la guerre civile, en septembre 2002, la population d’Abidjan a considérablement augmenté, atteignant aujourd’hui près de quatre millions. Et malgré le cessez-le-feu, le pays est toujours coupé en deux, les rebelles occupant la partie nord de la Côte d’Ivoire.

D’après une récente étude des Nations unies, la plupart des déplacés ont été hébergés par des parents, mais les travailleurs humanitaires jugent leur situation de plus en plus précaire.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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