"Il va remporter ces élections", a confié lundi à IRIN Elias Sentamba, professeur de sciences politiques à l’université nationale du Burundi.
Selon lui, Nkurunziza, qui préside le CNDD-FDD, Conseil national pour la défense de la démocratie–Forces pour la défense de la démocratie, dispose déjà de la majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat.
"De nombreux électeurs qui ne sont pas membres du CNDD-FDD pourraient se prononcer en sa faveur ", a-t-il ajouté.
Selon les termes de la nouvelle constitution, le prochain chef d’Etat sera élu par les députés et les sénateurs, ces derniers devant eux-mêmes être élus par les conseillers communaux le 29 juillet.
Le CNDD-FDD a remporté les élections législatives en obtenant la majorité absolue, assurant la quasi-victoire de Nkurunziza aux élections présidentielles.
"La dernière élection est une simple formalité", a déclaré dimanche Nkurunziza devant les membres du CNDD-FDD réunis dans la capitale Bujumbura à l’occasion du congrès au cours duquel il a été désigné, à la quasi-unanimité, candidat de son parti aux présidentielles.
L’élection présidentielle marquera officiellement la fin de la période de post-transition qui a suivi les 11 années de guerre civile.
La précédente élection présidentielle, organisée le 5 juin 1993, avait déjà laissé entrevoir les signes avant-coureurs du déclenchement de la guerre civile. Cette élection porta à la tête du pays, le premier président Hutu élu, Melchior Ndadaye, qui fut assassiné le 21 octobre 1993.
Nkurunziza, 41, est un Hutu originaire de la province nord de Njonzi. Il était professeur au département de Sports et d’éducation physique de l’université du Burundi avant de rejoindre le CNDD-FDD et de devenir son leader politique.
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