Le Soudan a expulsé les ONG peu après l’inculpation du président Omar El-Béchir, par la Cour pénale internationale (CPI), pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la région du Darfour, dans l’ouest du pays, où la guerre civile a fait plusieurs centaines de milliers de morts et provoqué le déplacement d’au moins un demi-million de personnes depuis 2003.
« Nous réfutons fermement les accusations du gouvernement, selon lesquelles nous aurions outrepassé notre mandat humanitaire », a déclaré Penny Lawrence, directrice des programmes internationaux d’Oxfam Grande-Bretagne, dans un communiqué, le 15 avril.
Oxfam a déclaré qu’on ne lui avait pas encore officiellement communiqué la raison pour laquelle son permis lui avait été retiré.
« On nous a déjà informés que les pompes à eau de certains camps du Darfour ont cessé de fonctionner, et l’on s’inquiète de plus en plus des risques d’épidémies, pendant la prochaine saison des pluies », a indiqué Mme Lawrence. « Cette expulsion pénalise déjà plusieurs centaines de milliers d’habitants parmi les plus pauvres et les plus vulnérables du Soudan ».
L’appel a été interjeté dans les délais prévus par la loi soudanaise, a ajouté l’organisme.
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