«Le volet nutrition n’est pas suffisamment intégré aux soins et au traitement VIH/SIDA [au Rwanda]. Il ne reçoit pas le soutien financier et politique qu’il mérite, alors qu’il permet d’obtenir des résultats positifs», a déclaré Joséphine Kayumba, une nutritionniste du Centre de traitement et de recherches sur le sida du Rwanda.
Mme Kayumba a assisté à cette conférence, organisée fin novembre à Kigali, la capitale rwandaise.
Le Rwanda, un petit Etat de l’Afrique centrale, souffre de conditions climatiques «instables», qui entraînent une insécurité alimentaire saisonnière dans certaines régions du pays et de forts taux de malnutrition, a-t-elle expliqué.
Quelque 23 000 enfants naissent de mères séropositives chaque année et près de 80 pour cent des neuf millions d’habitants que compte le Rwanda vivent avec deux dollars, voire moins, par jour.
Le gouvernement rwandais mène des programmes nutritionnels thérapeutiques, propose des formations sur les options pour l'alimentation du nourrisson et apporte une aide nutritionnelle aux mères qui allaitent.
Les organisations non gouvernementales disposent également de programmes nutritionnels pour les enfants malnutris, mais rares sont les programmes qui répondent spécifiquement aux besoins des enfants séropositifs.
Girma Makonnen, chargée de l’information auprès du Programme alimentaire mondial (Pam) au Rwanda, a indiqué qu’«il n’existe aucun programme spécifique destiné aux enfants séropositifs, mais si ces derniers souffrent de malnutrition, ils sont accueillis dans [les] centres nutritionnels implantés dans le pays où ils reçoivent des compléments nutritionnels et une alimentation thérapeutique.»
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