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Aide de la Commission européenne aux efforts d'après-guerre

La Commission européenne a alloué 30 millions d'euros (33,6 millions de dollars) pour aider le gouvernement ivoirien dans ses efforts tendant au rétablissement de la paix et de la stabilité dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, a-t-on appris d'un communiqué émanant de l'Union européenne vendredi.

Le président de la Commission européenne, Romano Prodi, qui a rencontré jeudi le Premier ministre ivoirien Seydou Diarra, a indiqué que les fonds seront consacrés à un Programme immédiat de réhabilitation après la crise, étalé sur trois ans, et ciblant des activités sanitaires, de réintégration socio-économique et de réinstallation d'un million de personnes déplacées, ainsi que le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants.

La Côte d'Ivoire a sombré dans un conflit en septembre 2002, après une mutinerie de soldats mécontents qui a débouché sur une tentative de coup d'Etat. Ils ont été chassés d'Abidjan mais ont gardé le contrôle du nord et de l'ouest de la Côte d'ivoire jusqu'à ce qu'un accord de paix signé en janvier, prévoyant un partage du pouvoir avec le gouvernement, ait permis aux chefs rebelles de faire partie du nouveau gouvernement d'unité nationale.

La fin officielle de la guerre a été décrétée en juin 2003.

La Commission a annoncé l'aide à la veille d'une réunion vendredi à Paris des pays donateurs et des responsables ivoiriens pour donner un élan à l'assistance financière aux soldats français et ouest-africains de maintien de la paix, déployés dans le pays au début de l'année.

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a également fait savoir qu'il lui faudrait 40 millions de dollars pour doubler, voire tripler, le volume de sa force actuelle, forte de quelque 1 200 soldats. La CEDEAO escompte que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, qui ont apporté la majeure partie des 13 millions de dollars initialement requis, contribueront davantage pour soutenir cette force.

D'autre part, les chefs des états-majors de l'armée nationale ivoirienne et des armées rebelles ont mis sur pied un comité chargé de superviser l'application de la Déclaration conjointe sur la cessation des hostilités. Le CEMCAD (Comité d'état-major pour le Contrôle et l'Application de la Déclaration du 4 juillet) a été établi mercredi à Bouaké, le fief des rebelles.

La réunion de Bouaké, supposée regrouper tous les signataires de l'Accord de paix de janvier, a été néanmoins boycotté par le parti au pouvoir du président Laurent Gbagbo .


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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