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Valerie Amos, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires et coordinatrice des secours d’urgence, estime à environ 20 millions le nombre total d’Irakiens affectés.
Le Kurdistan irakien accueille plus de 850 000 civils déplacés, attirés dans leur fuite par la relative stabilité de cette région semi-autonome. Certains ont abandonné leur maison en pleine nuit, face à la rumeur d’une attaque imminente de l’EI. D’autres ont fui en Syrie, où la guerre sévit.
En coordination avec les autorités kurdes, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires d’exécution ont installé des camps à travers toute la région.
« Ma famille n’y retournera jamais », a dit Muhammed, un jeune sunnite vivant dans une zone de construction récente d’un camp proche de Peshkhabour, au Kurdistan irakien, en parlant de sa ville natale dans l’ouest de l’Irak. « La mort est omniprésente là-bas ». Comme Muhammed, ils sont nombreux à penser que les choses ne changeront pas de sitôt.
Bien que les forces kurdes et irakiennes aient récemment bénéficié de l’appui de frappes aériennes américaines et d’un soutien international grandissant, qu’il soit de nature militaire ou autre, l’EI a fait preuve d’une résilience et d’une détermination qui, de l’avis de beaucoup, risquent de perdurer pour les années à venir.
« Mon pays a été écartelé ces dernières années », a dit Ahmed, un déplacé irakien vivant près de Peshkhabour, « mais à présent il a volé en éclat et j’ai peur que nous ne parvenions plus à en recoller les morceaux ».
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